Interviews menées par Gaëlle Fournier et Camille Ibos.

Menton (M) : Nino

Nino Petit, du campus de Menton

J’ai fait quatre ans de club de running, mais surtout de la piste, du 400 ou 800 mètres. Ç’a été plus compliqué à Menton cette année, mais je remercie aussi ma coach Angélique, qui fait partie de l’équipe fille, et avec qui j’ai monté un club de running à Menton cette année.

L’ambiance était super, on a adoré ! Y’avait des gens qui étaient là pour nous soutenir, et je remercie beaucoup Martin de Reims ; on a couru ensemble pour battre les nancéiens et c’était vraiment super. Merci à l’organisation !

Nancy (F) : Margot

À un moment, il y avait une déviation, et quelqu’un du staff nous a indiqué la mauvaise direction ; j’étais avec une havraise, et du coup on a fait 100 mètres dans la mauvaise direction. 100 mètres, 3 places… mais je crois quand même en les chances de victoires de Nancy, chez les filles les deux premières sont nancéiennes et le troisième chez les mecs est nancéien. On avait beaucoup de pression parce que jusque-là tout s’est vraiment bien passé.

On a appris hier soir qu’un coureur devait courir pour remplacer une autre personne, il s’est acheté des chaussures hier soir et ce matin il était-là, donc chapeau à lui qui est arriver troisième chez les mecs : un bel exploit!

Pour ma part, ça fait un an que je cours mais c’est ma première course en niveau universitaire. Bravo à l’organisation, j’avais peur qu’il y ait des supporters au milieu du terrain mais ça ne s’est pas produit.

Euram (M) : Jean, Paul et Samuel

Jean Thomas, du programme Euram de Reims

Martin nous a dit au départ : « Si vous devez vous évanouir, évanouissez-vous, et c’est ce qu’il a fait ».

Paul : C’était plus dur que ce à quoi je m’attendais ; très long, très intense.

Samuel : Evidemment, on veut toujours faire mieux que ce qu’on a fait, mais je pense avoir fini avec un classement assez compétitif – ah, si seulement j’avais eu la forme que j’avais voilà un an! Deux de nos runners n’ont pas pu courir hier, et Jean et Luis ont décidé hier de courir, donc bravo à eux.

Jean : Je me disais que c’était dommage de participer à ce Minicrit mais de ne pas faire le moindre sport ; généralement, quand je fais une compétition, c’est en tant que sportif et pas que supporter, donc j’étais heureux de pouvoir faire ça pour le campus. Ce serait bien que l’an prochain, ce soit un sport institutionnalisé et non plus un sport mystère !

Euram (F) : Aurélie

Aurélie Calemard, du programme Euram de Reims

C’était super cool, il y avait beaucoup d’ambiance, beaucoup de gens sur le terrain ; et comme c’est mon sport à Lyon, le faire à Reims avec d’autres personnes c’était vraiment sympa !

À Lyon, je fais de l’athlétisme ; l’été, de la piste donc plus court et l’hiver, du cross country. La clé de la réussite dans un sport comme celui-ci, c’est aimer ça et prendre plaisir à s’entraîner. Si tu veux le faire, tu peux le faire, c’est de la volonté et du travail.

Exchange (F), Reims : Amandine

C’était très sympathique de se sentir Euram et Euram en même temps. Je suis plutôt fière de ma performance car je me suis blessée au rugby hier. C’était vraiment motivant d’être avec tout le monde et de voir les autres campus nous encourager! Je pense que les garçons ont eu plus de mal car il faisait plus chaud mais pour les filles ça allait.

La préparation pour ce cross a été plutôt tardive … on s’entraînait par nous-même car chacun avait sa discipline sportive à préparer. Je m’entrainais au Parc de Champagne :car je pensais que le cross se déroulerait là-bas mais manque de bol, c’était à Léo Lagrange! Je suis contente que ce soit fini, je vais enfin pouvoir profiter de la compétition et être supportrice. Je suis vraiment contente de l’avoir fait.

Amandine Legros, étudiante suisse en échange sur le campus de Reims

Le Havre (M) : Victor

C’était difficile de gérer la chaleur : on est du Havre, on a l’habitude de courir sous un vent qui nous rafraîchit, deux d’entre nous ont eu un peu chaud surtout à la fin. On ne va pas être premiers, mais on espère être troisième. Je suis arrivé 5eme et j’ai été assez impressionné par les autres campus, notamment par Nino de Menton, mais je suis un peu déçu.

On s’est entraînés en équipe une fois par semaine ; pour ma part, je cours depuis longtemps, mais plutôt seule qu’en club ; donc en un sens, face aux personnes qui viennent de clubs, je suis peut-être moins entraîné, mais je prends plaisir à courir.

Euraf (M) : Gautier

Gautier Merit, du programme Euraf de Reims

Je suis 6ème de la course ; ce n’était pas super simple, il a fait ultra-chaud. C’était le troisième jour d’affilée où je faisais un sport et je commence à avoir des courbatures. Mais je suis super fier, parce qu’on a trouvé notre équipe hier ; j’ai mis un message aux mecs en leur disant « si vous voulez vous rendre fier, rendre votre programme fier et courir un 6km, venez, je m’en fous du résultat, mais butez-vous ». On était cinq, je leur avais dit « on n’est pas les meilleurs, on n’a pas un entraînement de brutes comme Nancy, mais mettez-y du coeur, et finissez par terre en arrivant ». Et ils ont fini par terre en arrivant. J’étais super fier des autres. Les filles aussi sont venues sans préparation mais elles ont tout donné.

En fait… je ne me suis pas entraîné. Je me suis entraîné en ce sens que je fais du sport à côté, je fais du foot, du volley et je continue l’escrime à haut niveau. L’entraînement c’est important, mais le coeur ça fait tout! On ne sera pas derniers, et c’est déjà cool. Perdre en ayant tout donné, c’est mieux que finir dernier en ayant baissé les bras.

Poitiers (M) : Gabriel

C’était très fatiguant, il faisait très chaud mais c’était quand même génial de se dépenser devant tous les supporters! Sur notre campus, Elisa s’est vraiment chauffé à fond pour le cross, elle a préparé tous nos entrainements. On s’entraînait tranquillement, une fois par semaine quand tout allait bien, et ça nous a permis d’acquérir un bon esprit d’équipe. Côté expérience, ma dernière course d’athlétisme remonte à … la sixième (rires) et au 3×500 au lycée. J’adore le sentiment de courir mais j’avais la flemme de courir tout seul dans l’année donc quand le sport mystère s’est révélé être le cross-country, j’ai foncé … Je suis vraiment fier de la performance de Poitiers car on est arrivés à 20 mètres d’intervalle, tous ensemble. Et ça, c’est beau, franchement

Euraf (F) : Mélissa

Mélissa Vallée, du programme Euraf de Reims

Bien contente d’être passée avant les repare parce qu’il faisait moins chaud ;  un peu long mais vraiment sympa à courir. J’ai déjà fait du cross mais sur du 3000, donc c’était deux fois moins loin !

Comment fait-on pour enchaîner trois sports, du cheer, de la danse et du cross en une semaine ?

On ne dort pas beaucoup, et on dort une semaine après ! On se donne à fond et on tente de profiter des autres moments, plus libres ; on aura tout l’été pour se r´eparer.

Une potentielle victoire pour les Eurafs ?

La danse, hier, on y est allés sans objectif de se classer mais vu tous les retours positifs qu’on a eus et qui nous ont vraiment étonnés, on verra bien!

Dijon (M) : Louis

Je suis 22ème sur 40 et vraiment très content du résultat. Chaque matin, 2 à 4 fois par semaine, j’allais faire 45 minutes de course. Comme d’habitude, on attendait des Eurams et des nancéiens en premier et finalement, un mentonnais a créé la surprise et Dijon a réussi à avoir un résultat sympathique, avec ses trois premiers hommes qui étaient très proches.

La victoire d’un mentonnais, est-ce un espoir pour les petits campus?

Ça représente plutôt la menace pour les gros campus qu’un petit campus recueille quelqu’un de très bon. Il y a deux ans, Dijon s’est retrouvé avec un coureur de fond national ; Nancy avait mis de l’athlétisme en sport mystère, du coup Dijon a fini premier en athlétisme parce qu’on l’a mis sur les trois épreuves d’athlétisme. Il a donc toujours ce risque dans leur perspective, et cette chance dans la nôtre, que les petits campus récupèrent un très bon joueur!

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