Interviews menées par Gaëlle Fournier.

Euram : Pierre Coquelle

Tes impressions sur les derniers matches ?

Pour l’instant on a fait que deux matches donc on ne s’enflamme pas. On a réalisé de belles performances. Pendant le premier match, on était un peu timorés, on prenait nos repères. On a tout de même marqué 5 essais contre 0 pour le Havre. Contre Poitiers, on était beaucoup mieux organisés en défense avec un score final de 7-0. C’est de bonne augure pour la suite, il nous reste un match de poules contre Menton. On se doit de le gagner. C’est une très grosse équipe qui ne vient qu’au Minicrit. L’année dernière, on ne les avait pas affrontés car ils étaient dans l’autre poule. C’est donc la première fois que l’on joue contre Menton. On est un groupe très homogène : c’est la particularité de notre équipe cette année. La plupart de nos joueurs ont déjà fait du rugby en club ce qui nous permet d’avoir 13 joueurs qui jouent pratiquement à tous les matches, avec pour chacun un temps de jeu assez équivalent. C’est très agréable de pouvoir compter sur tout le monde et d’avoir une équipe aussi solidaire.

La force de votre équipe ?

C’est avant tout notre solidarité. Il peut y avoir pas mal de tensions liées au Minicrit mais le plus important c’est de prendre du plaisir sur le terrain. C’était une année compliquée pour moi, je n’ai pas été épargné par les blessures … En tant que capitaine, je suis vraiment très fier de mon équipe et j’espère qu’on va aller au bout.

Qu’est ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?

Il y a de grosses équipes en phase finale qui nous attendent. Cela fait pas mal d’années maintenant que les Eurams arrivent en finale de rugby. L’année dernière on a perdu 3-2 contre Paris, ça se jouait vraiment à pas grand chose. Mais cette année, on est chez nous alors il n’y a qu’un résultat possible pour les Rémois : la victoire !

Nancy : Jacques Poitrinal

Au début du Minicrit, j’étais pas hyper chaud parce que l’équipe chargée de l’organisation a fait beaucoup de fautes d’orthographes, se trompait sur les dates … Une fois arrivés, ça s’est super bien passé et on kiffe. Côté matches, on est super contents, on a fait 3-3 contre Paris donc on est premiers de notre poule. On a hâte de jouer et battre Reims en finale … ou pour le moins d’essayer! (rires) En tous cas, je suis super fier de mon équipe. Les gars si vous écoutez ça un jour, je vous aime et j’espère qu’on va bien fêter tout ça ce soir.

Paris : Thomas Carrié et Pierrick Couzon

Vos impressions sur les derniers matches ?

On a joué la demi-finale contre les Eurams, grosse équipe. Ils ont des qualités individuelles avec de bons joueurs. Mais ça on le savait déjà depuis les Parisiennes. Défaite logique de notre part, on regrette de ne pas s’être plus entraînés. C’était LE match sérieux. Ça aurait pu être la finale, notre finale et dans notre tête, ça l’était déjà.

Les forces et faiblesses de votre équipe ?

Contre les Eurams, on a été combatifs, on s’est donnés jusqu’au bout. Mais les erreurs individuelles, les plaquages manqués à 7, ça ne pardonne pas. C’est là toute la difficulté de la transition du rugby à 15 au rugby à 7. Notre équipe est habituellement majoritairement composée d’avants, qui vont directement au contact. On a essayé de faire quelques entraînements mais ça n’a pas suffit. Ca servira de leçon aux 2As qui viendront mieux préparés l’an prochain !

Comment vous êtes-vous préparés pour le Minicrit ?

Il faut dire que notre principal objectif est toujours resté le Crit … Sans dévaloriser le Minicrit, hein c’est sympa aussi ! Nos capitaines sont en Master donc l’entraînement est tourné vers le rugby à 15. L’année dernière on avait fait une grosse saison de rugby à 7 en participant aux Championnats de France universitaires. Cette année, ça a été plus compliqué. La préparation n’a pas été optimale et l’équipe a rapidement mis de côté le rugby à 7 après le Crit … Disons que l’on a fait beaucoup de team building en dehors du terrain  à base de fêtes, kebabs et bières mais peu d’entraînements sur le terrain …

Qu’est ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?

Dans l’immédiat, de gagner contre Poitiers notre petite finale. C’est le dernier match que notre génération va jouer ensemble. On souhaite aux 1As de gagner l’an prochain et surtout de battre les Eurams !

Le mot de la fin ?

On est très fiers de notre équipe, à la fois du travail effectué toute l’année et de l’ambiance qu’on a réussi à mettre sur le bord du terrain … Grosse bise à tous les staffs et à tous les arbitres qui nous ont supporté cette semaine. On tient à préciser aux arbitres qu’on les aime – et si on peut avoir le petit numéro de l’arbitre du volley, on est pas contre parce qu’elle était vraiment jolie !

Poitiers : Romain Darricarrère

Tes impressions sur les derniers matches?

On savait que si on ne gagnait pas contre Le Havre, on ne passait pas en demi et le match nul ça les envoyait aussi direct en demi. Il fallait absolument gagner. A la mi temps, on met 2-1. Mais on sait qu’on ne peut se contenter de défendre. Ils ont vraiment été très agressifs. A 1 min 30 dela fin, ils parviennent à égaliser, 2-2. Mais on ne pouvait pas accepter que ce soit notre dernier match tous ensemble. C’est alors que l’on trouve les ressources pour marquer un dernier essai qui sera aussi la dernière action ! L’ambiance était vraiment incroyable comme à chaque fois et le Minicrit restera gravé parmi les meilleurs moments de mes deux années au sein du Collège Universitaire.

La force de votre équipe ?

L’esprit d’équipe comme on dit à Poitiers. On ne s’est jamais démotivés. Pourtant, on savait que ce serait très dur et très agressif. On les avait vus jouer contre Menton (Le Havre, NDLR). On est restés concentrés jusqu’à la fin sans jamais baisser les bras.

Qu’est ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?

Prochaine étape : gagner la demi-finale ! Normalement on finit 2ème du groupe derrière les Eurams. On ne sait pas encore si on va jouer contre Paris ou Nancy, sachant que Dijon a déclaré forfait … Quoiqu’il arrive, le capitaine est très très fier de ses rugbymen poitevins cette année !

Euraf : Quentin Pujol

Tes impressions sur les derniers matches ?

On a vraiment manqué de chance pendant les tirages de poules. On a dû affronter Paris et Nancy, deux des meilleures équipes du tournoi. Alors sachant qu’il fallait être dans le top deux de la poule, on savait que les qualifications allaient être compliquées.  Avec le forfait de Dijon 10 minutes avant le match, nos espoirs d’une potentielle victoire se sont envolés … Contre Paris, tout commençait plutôt bien avec un 0-0 à la mi temps. Puis on s’est pris un carton jaune et on s’est donc retrouvés à 6 contre 7. Et sur grand terrain, ça change tout. Bilan du match 4-0. Quant à l’équipe de Nancy, elle était vraiment meilleure que nous. On a perdu espoir du côté de la défense en deuxième mi-temps. Mentalement et physiquement, on n’y était plus.

La force de votre équipe ?

Je dirais l’agressivité. La défense était en place mais on était surtout très agressifs sur les “contests”, dans le but de briser les lignes. On a très peu manqué de plaquages. Le rugby à 7 se joue beaucoup sur le mental. On a vraiment été solides sur ce tournoi, on s’est beaucoup entraînés. Mais je dois reconnaître que les autres équipes ont été plus fortes que nous. Elles jouent au rugby depuis plus longtemps. Dans notre équipe, il y a beaucoup d’exchanges qui sont arrivés il y a quelques mois tandis que les autres équipes s’entraînent ensemble depuis 1 ou 2 ans.

L’adversaire le plus redouté ?

Nancy. Parce que les Eurams, on les redoute mais on les connaît. On joue tous les lundis ensemble. Les nancéiens ont été très forts. Leur gros score (8-0) nous a fait mal car je ne pense pas qu’on l’ait mérité. Ils ont été les plus impressionnants physiquement et collectivement.

Le mot de la fin ?

Ce Minicrit marque tout de même la conclusion d’une belle année pour le rugby Euraf. On a tous fait beaucoup de progrès, à la fois individuellement et en équipe. On a un bel esprit d’équipe et un superbe collectif. C’est ce dont on se souviendra.

Menton : Thomas Bos

Tes impressions sur les derniers matches ?

Un peu de déception parce qu’on espérait aller en phase finale, mais quand même une grande fierté : il y avait beaucoup de débutants en septembre et malgré ça, on a réussi à former un beau collectif, un beau groupe. On a réussi à bien jouer, à accrocher Poitiers 1-1. Les qualifications se sont jouées à pas grand chose. Je suis très fier d’eux, ils ont montré une belle progression pendant un an, une belle envie, une belle hargne et rage de vaincre. Je suis extrêmement fier d’avoir pu être le capitaine de cette équipe et d’être là. Ce qui nous a manqué avant tout, c’est de l’expérience de jeu. on n’a pas beaucoup pu jouer dans l’année … Dans les Alpes maritimes il y a peu de rugby. Ça nous a clairement manqué parce que dans un match comme celui contre Poitiers, on aurait pu éviter deux ou trois erreurs qui nous auraient permis de marquer.

La force de votre équipe ?

La cohésion de groupe. En un an, on a créé une belle bande d’amis avant d’être une équipe de rugby. On s’est soudés sur les terrains, lors des trois entraînements par semaine. On s’entend tous bien et on rigole bien ! On a très peu de financement donc on a du faire beaucoup de “bake sales”. Travailler ensemble nous a uni.

Comment vous êtes-vous préparés pour le Minicrit ?

On n’a pas toujours accès aux terrains à Menton. On avait un entrainement de 2h le vendredi avec un coach et j’animais les entraînements le lundi et le mercredi. Au final, ça ne paye pas énormément mais je ne regrette absolument pas l’investissement fourni et toutes ces heures passées à s’entraîner en équipe.

L’adversaire le plus redouté ?

Les Eurams parce qu’on savait qu’Euram, Nancy, Paris sont de grands campus de haut niveau dont on avait déjà eu des échos pendant les WEIS. On est quand même la seule équipe de notre poule à avoir marqué un essai contre les Eurams ! C’était les plus redoutés, ils ont beaucoup de joueurs talentueux et très logiquement ils nous ont fait très mal. Prendre 8 essais, c’est dur mais ils sont tout de même beaux à voir jouer.

Qu’est ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?

Peut-être une phase finale l’année prochaine en rugby ! L’équipe de Menton a vraiment du potentiel et de bons joueurs donc il y a moyen de faire de belles choses.

 

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