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L’Œil du sportif : Volleyball

Interviews réalisées par Gaëlle Fournier et Camille Ibos.

Euram : Vincent Leroy

L’équipe de volleyball du programme Euram.

On a vraiment bien démarré le Minicrit cette année, comme l’année dernière : invaincus en match de poule, c’est une belle performance, surtout contre Paris qui était quand même assez solide. Ils ont gagné en volley l’année dernière, cette année ils n’ont pas aligné la même équipe mais il y a des joueurs très bons, dont une championne de France. Mais on a bien réagi après avoir perdu le deuxième set de manière très serré.

Le challenge cette année, c’est Nancy, ils ont une très grosse équipe, mais je pense qu’on a les clés pour venir les titiller et remporter une victoire contre eux au volley cette année.

Notre plus grande force, c’est l’esprit d’équipe : on est une famille, une vraie. On a passé un an à s’entraîner ensemble deux à trois fois par semaine, à jouer ensemble presque un match par semaine ; on est tous dans le même délire.

Nancy : Paul et Thibaut

Le campus de Nancy jouant contre les Eurams.

Il y a une bonne ambiance, au niveau des jeux on est assez satisfaits ; c’était une bonne première matinée. La plus grande force de notre équipe, c’est notre attaque qui est assez puissante, assez technique, et peut mettre en péril pas mal de défenses.

Notre adversaire le plus dangereux, c’est Reims ; ils ont gagné tous leurs matchs dans l’autre poule, mais on a déjà gagné deux fois contre eux en WEIS.

Menton : Tommaso

C’était le troisième match, le plus facile, on devait gagner et passer les poules. On est très content parce qu’on a réussi à faire jouer tout le monde, c’est un peu notre esprit d’équipe de ne pas seulement jouer à six mais à une quinzaine donc on est vraiment très fiers. On n’a jamais vraiment formé une vraie équipe de titulaires et c’est la plus grande force de notre équipe : on est un groupe de potes, on passe du temps ensemble et on prend plaisir à aller aux entraînements.

Notre adversaire le plus dangereux… c’est la peur, pas un autre campus.

Le Havre : Kara

Le premier match, c’était le matin et on ne savait pas comment Menton jouait vu qu’on ne les avait pas vus cette année ; avant qu’on commence à vraiment jouer, on a perdu, on n’était pas échauffés. On a ensuite gagné contre Euraf et j’ai fait jouer la team B, donc c’était bien que tout le monde puisse jouer au final. Et le troisième match, on a fait vraiment un très beau match contre Nancy qui sont les favoris pour la victoire ; même si on a perdu les deux sets, je suis contente et on est très fiers, on les a fait un peu galérer. Mais ça me rend un peu émue parce que je me rappelle que c’est la fin de mes deux années ici et avec mon équipe.

La plus grande force de cette équipe, c’est qu’on n’a pas un seul joueur qui est hyper fort, mais l’esprit d’équipe qu’on travaille tous ensemble. Pour l’an prochain, prenez du plaisir ; ce n’est pas celui qui gagne qui est important, on n’est pas Nancy, on n’a pas la pression de M. Laval. On est là pour profiter, pour le vivre ensemble.

Euraf : Chloé Rochet et Jean-Michel Bétran

On a disputé trois matches en l’espace d’une heure donc c’était un peu dur, on avait deux remplaçants donc c’était très physique. Mais on a tous fait beaucoup de progrès et au niveau de l’esprit d’équipe, je pense qu’il y a vraiment quelque chose qu’il faut qu’on garde et qu’on améliore pour les années qui suivent. On a vraiment tout donné et des éléments de l’équipe se sont révélés lors de ce match-là.

La plus grande force de l’équipe, c’est nos bons attaquants et notre belle mentalité, ainsi que la volonté de nos joueurs : même si on n’a pas de très bons joueurs à tous les postes, tous ont envie d’aller vers la balle et de se battre. Tous nos joueurs sont toujours par terre pendant les matchs, j’ai dû me blesser quinze fois!

On voulait tout gagner, mais on a tout perdu… Je pense qu’on aurait mérité de gagner au moins deux matches mais ça se joue sur des erreurs d’attentions ; de plus on ne tourne pas beaucoup, étant une petite équipe. Mais l’année prochaine, ils ne vont plus reconnaître les Eurafs, ils vont avoir peur ! On adore aussi quand les Eurams nous soutiennent.

Notre plus grande adversaire? Nancy, ils sont très professionnels et très entraînés. Leur victoire n’est pas une surprise, c’est l’entraînement et la régularité qui font tout.

Poitiers : Rafael

On est très contents, on a perdu tous les matchs malheureusement alors qu’on avait des grands espoirs en venant ici, on pensait créer l’exploit. Sinon, le Minicrit est assez bien organisé ici à Reims ; les horaires ont été bien respectés en volley, on avait des arbitres…

Le point fort de Poitiers c’est l’union, la cohésion, mais on a un petit problème niveau taille : le plus grand joueur doit faire 1m80 alors que dans d’autres équipes ils ont des mecs qui font 1m90… de plus, on ne faisait qu’un entraînement par semaine ; étant donné qu’on est un petit campus, on a du mal à se mettre à fond dans une seule discipline. Dans notre poule, les favoris seraient Paris et Reims.

Paris : Célia et Justine

On s’est fait un peu peur sur le dernier match, on s’est un peu endormis et on n’a pas vu que le score filait ; finalement on s’est réveillé et ça l’a fait ; on est en demi-finales et on est super contentes!

Anaïs, qui est championne de France, c’est la grande star de l’équipe, heureusement qu’elle est là parce que sinon on ne se débrouillerait pas aussi bien. Elle est très pédagogue, elle donne beaucoup de conseils à tout le monde ; elle n’est pas là pour jouer elle mais vraiment pour faire jouer tout le monde, c’est quelqu’un qui fait beaucoup de changements et elle a vraiment pris le rôle de coach pendant les matchs, et c’est super agréable de jouer avec elle.

Notre plus grande force, c’est notre motivation : on ne baisse pas la tête quand le score file et on sait se reprendre.

Dijon : Marwane et Océane

Nos performances sont de mieux en mieux ; lors du premier match, on a tenté de jouer sur les placements, sur la rigueur sur le terrain ; et là, pour le second match, qu’on a gagné, on a pu mieux mettre notre jeu en place et on était beaucoup plus à l’aise.

Notre plus grande force, c’est l’envie. Comme il y a eu beaucoup de problèmes d’entraînement avec les infrastructures de volley cette année, notre force ce n’est ni la technicité individuelle ni la technicité collective, mais notre esprit de corps.

Confiants pour ce match? Non. Motivés, oui. On prend le match comme il nous arrive et on a l’objectif de faire jouer chaque membre. On va prendre du plaisir, c’est l’objectif des collégiales de passer un bon moment ensemble.

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