Le deuxième semestre bien avancé, une question existentielle commence à hanter les esprits des Sciences Pistes de première année : où va-t-on habiter l’année prochaine ? Alors que certains cherchent juste à fuir le quartier Museux/Gambetta pour se rapprocher de l’agitation de l’agora d’Erlon, d’autres ont déjà une idée bien arrêtée : récupérer l’une des colocations iconiques de Sciences Po Reims.
Depuis l’ouverture du campus en 2010, un folklore immobilier s’est créé, avec ses appartements légendaires, avec des noms bien à eux, transmis d’une génération de Sciences Pistes à l’autre. Chaque année, certains lieux se vident et les nouvelles générations prennent le relais, perpétuant l’histoire des colocations les plus prisées du campus.
2A: le grand saut vers la coloc
Qui dit deuxième année dit colocation. Après avoir passé un an dans des studios humides, des résidences aseptisées ou des appartements à partager avec un proprio compliqué et des colocs inconnus, le temps est venu de s’unir avec ses amis pour vivre ensemble, pour le meilleur et pour le pire…
Deux options : se lancer dans la jungle immobilière ou récupérer une colocation de Sciences Po
Si certains prennent leur plus belle voix d’adulte pour appeler des agences immobilières et visiter des appartements en tentant d’impressionner des propriétaires sceptiques, d’autres préfèrent la voie royale : récupérer une coloc historique des étudiants de Sciences Po Reims.
Comment obtenir ces colocs ? Place à la guerre
Mais alors, comment récupérer l’un de ces appartements prisés ? Là commence la véritable guerre des colocs. Effectivement, certains étudiants de deuxième année prennent un malin plaisir à donner des défis aux premières années pour juger s’ils sont dignes de récupérer leur château. Tout se joue sur la créativité et l’endurance, souvent après un processus de sélection plus intense qu’un débat à la Tribune. Certains enchaînent les dîners stratégiques pour se faire bien voir par les actuels locataires. D’autres montent des comptes Instagram dédiés, créent des “memes” et des montages vidéos. Les plus ambitieux doivent même déclamer des vers de Shakespeare pour convaincre qu’ils sont les héritiers légitimes du bail. Pour les deuxièmes années, il est dur de dire au revoir à leur coloc, c’est leur Zone A Défendre. La lutte est féroce, et tous les coups sont permis, car c’est aussi une course contre la montre ; les propriétaires attendent les demandes de préavis…
Dans cette bataille, des cœurs sont brisés, des amitiés mises en péril, mais surtout, beaucoup de louanges sont rendues.
Une coloc, plus qu’un logement : un lieu chargé de souvenirs et de fêtes
Obtenir une coloc ce n’est pas seulement trouver un toit, c’est aussi hériter d’une tradition. Qui accueillera les prochains événements d’associations, les soirées de fin de partiels, ou encore la légendaire soirée pour fêter les affections de 3A ?
L’année dernière, la fermeture de La Réserve a marqué la fin d’une ère. Cette année, c’est L’Agora qui est en péril. Quels seront donc les prochains appartements à devenir des légendes ou, au contraire, à disparaître sous la pression des voisins excédés ?
Dans cette course aux colocs, il n’y a qu’une seule règle, à savoir, se battre jusqu’au bout. Car en septembre prochain, une seule question comptera : où seras-tu installé pour ta dernière année en tant que Rémois ?
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