Je plonge avec mes yeux dans l’immensité du sombre bleu de la nuit, à la recherche de mes métaphores.
Mon regard, souvent happé par des halos de lumière à la pointe de l’horizon.
C’est l’empreinte de notre civilisation qui perturbe la tranquillité des cieux.
Alors, je regarde plus haut, je ferme les yeux et la puissance du néant m’emporte vers des horizons plus poétiques.
Je voyage, loin de toutes distractions, dans les entrailles profondes de mon imaginaire.
Loin de ces faisceaux de lumières qui troublent ma contemplation de la nuit.
Avec pour seule compagnie les notes mélodieuses qui transpercent mon être.
J’arpente le monde. Ses sommets les plus beaux et ses profondeurs les plus abyssales. Au-delà de l’imaginaire. Et au fin fond de mes souvenirs.
Les yeux fermés, impossible n’est que chimère.
C’est souvent en voiture que les métaphores me parviennent.
Sûrement le seul moment où je m’autorise à ne rien faire d’autre que de laisser mon esprit vagabonder. Explorer l’infini de l’esprit. Et enfiler les lunettes de l’amour.
Illustration : Léona Favier
Other posts that may interest you:
Discover more from The Sundial Press
Subscribe to get the latest posts sent to your email.