Entre conférences, ateliers, voyages et soirées, la vie étudiante du campus est bien chargée. Et les étudiants se donnent à cœur joie de participer aux différents événements organisés par les associations du campus puisqu’en première année, environ deux étudiants sur cinq assistent à deux événements par mois, tandis qu’un étudiant sur trois assiste à un événement par semaine. Mais comment font-ils pour choisir parmi la vaste palette d’événements proposée ? Comment rester suffisamment informé face à la quantité astronomique d’annonces, d’événements de dernière minutes et d’annulations soudaines ? A l’approche des galops de mi-semestre, l’équilibre entre travail et loisir des étudiants se retrouve-t-il bouleversé ?

 Choisir, c’est renoncer ?

Alors que la majorité des étudiants se fie principalement aux annonces sur Instagram, aux associations les organisant, ou à leurs compatibilités avec leurs emplois du temps pour sélectionner les événements auxquels ils assistent, d’autres pointent néanmoins du doigt leur manque d’accessibilité.

 Le premier frein majeur est la non-gratuité de certains événements, qui peut dissuader certains SciencesPistes d’y participer par manque de moyens. Autre paramètre redouté : l’obligation de remplir des Forms. Cette source de stress et cette mobilisation d’énergie supplémentaire, parfois vaine lorsqu’on n’est malgré tout pas sélectionné, encouragent bien souvent les étudiants à passer leur chemin, et à privilégier d’autres événements. 

 À ces problèmes d’accessibilité, un étudiant interrogé propose « la possibilité d’organiser les événements à plus haute fréquence et plusieurs fois, pour modérer l’affluence et offrir la possibilité de choisir un jour et un horaire qui convienne. ».

 Pour les étudiants mineurs, et les étudiants majeurs non friands d’alcool, il semble aussi important de faire l’impasse sur les événements dont la boisson est au centre.

 Se tenir informé de tous les événements : mission impossible ?

 De nombreux étudiants ont confié être informés de la plupart des événements soit par bouche-à-oreille, soit par Instagram.  Mais bien que ce moyen de communication aide à partager les informations de base liées à chaque événement, certains étudiants de Sciences Po dénoncent tout de même un problème au niveau de la communication. Ce mode d’information a en effet ses limites puisqu’il faut être abonné à des dizaines de comptes pour être sûr de ne manquer aucune information. Mais à chaque problème sa solution ! Certains étudiants interrogés par le Sundial proposent de sortir chaque semaine un récapitulatif de tous les événements organisés. Celui-ci pourrait par exemple être posté sur le compte Instagram du BDE.

 D’autres SciencesPistes souhaiteraient également que les associations partagent des descriptions plus détaillées des événements organisés.

 Un équilibre entre travail et loisir difficile à trouver ?

 Pour la plupart des étudiants, consacrer du temps au loisir est presque aussi important que leurs études. Alors le maître mot de leur année devient « organisation ». Certains travaillent le soir pour pouvoir sortir le week-end, tandis que d’autres, au contraire, sortent le soir pour pouvoir travailler le week-end. Chacun organise à sa façon son emploi du temps en fonction des événements. Assister aux événements devient alors pour certains une récompense après avoir bien travaillé. Pour certains, s’organiser est plus facile que pour d’autres, mais une chose est sûre, avoir un bon équilibre entre le temps de travail et le temps de loisir est essentiel pour une majorité de SciencesPistes : « Je considère que ça fait partie de l’effort sur la durée que d’aller s’amuser. » confie un étudiant.

 Toutefois, il n’est pas rare de trouver des étudiants qui privilégient leurs études, parfois au détriment des événements : « Je fais souvent passer le travail au-dessus des événements. […] Mais j’essaye toutefois de m’octroyer des temps de pause et d’avoir une vie étudiante vivante. ». Les galops de mi-semestre se rapprochant à grands pas, certains SciencesPistes mettent même parfois totalement leur vie étudiante de côté : « Pour le moment, je ne fais qu’étudier. Étant en 1A, j’ai besoin de trouver mon rythme mais il est fort probable qu’après les galops je commence à assister à plus d’événements. ».

 Cependant, d’autres étudiants voient également certains événements comme des compléments utiles aux cours, et mettent alors un point d’honneur à aller assister aux différentes conférences. 

 Néanmoins, une part non négligeable de SciencesPistes avoue sacrifier son temps de sommeil pour pouvoir à la fois travailler et participer aux événements de la vie étudiante…

 Des événements à la hauteur ?

 A la question « Les événements organisés par les associations de Sciences Po correspondent-ils à vos goûts ? », aucun étudiant n’a répondu par un franc et dichotomique « Non ». Cependant, pour deux sur trois, ils ne correspondent que partiellement à leurs goûts. Alors la moitié compense en assistant à des événements « privés », non organisés par des associations de Sciences Po, donc moins accessibles à la majorité.

 Pour que les événements correspondent davantage à leurs goûts, les SciencesPistes ont plusieurs propositions : ils demandent plus d’événements avec de la danse, plus de soirées à thèmes et plus d’événements sans alcool. Les associations répondront-elles à ces requêtes ?

 L’enquête réalisée par nos soins montre finalement que les étudiants en 1A semblent profiter pleinement de leur vie étudiante, et semblent avoir trouvé, pour la plupart, un bon équilibre entre obligations scolaires et vie sociale. Le choix des événements auxquels le corps étudiant souhaite assister semble se faire naturellement, même si des problèmes d’accessibilité et de communication ne sont pas à négliger.

 

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